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Elodie Richard

Elodie Richard
Chargée de recherche
Discipline : Histoire
Institution(s) de rattachement : CNRS
Centre(s) de rattachement : Pôle sociologie
Laboratoire(s) de rattachement : LIER-FYT

Coordonnées professionnelles

LIER-FYT

10 rue Monsieur-le-Prince

75006 Paris

elodie.richard[at]ehess.fr

Domaines de recherche

Histoire des sciences de l’homme et du gouvernement - Histoire du droit de la famille - Histoire intellectuelle et politique du libéralisme - Histoire de l’Etat, histoire de l’assistance et du droit social - Monde hispanique, Europe (XIXe-XXe siècles)

Enseignements 2020-2021

Affiliations et responsabilités institutionnelles

  • Responsable du Groupe d’études ibériques (GEI) depuis mai 2016
  • Membre du groupe d’études ibériques (GEI) et du groupe d’Etudes sociales et politiques des populations, de la protection sociale et de la santé (ESOPP)
  • Membre de la transversale HESTE (histoire économique, sociale, des techniques et environnementale) du CRH
  • Membre du Conseil pédagogique de la mention Histoire de l’EHESS
  • Membre du Comité éditorial de l’Atelier du Centre de Recherches Historiques, revue électronique du CRH

Publications

Direction d’ouvrage ou de numéro de revue
  • Co-direction du numéro spécial du Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin consacré au Professeur François-Xavier Guerra (n°7, hiver 2003, Université de Paris 1-Sorbonne).

  • Geneviève Verdo, Federica Morelli, Elodie Richard (Dir.), Nápoles en América. Ilustración y cultura jurídica en el mundo hispánico (siglos XVIII y XIX), Lima, éditions de l’Institut Français des Etudes Andines, Bogotá, Editorial La Carreta  (à paraître en 2012).

  • Co-direction du numéro spécial de la revue Vingtième siècle : « Histoire et conflit de mémoire en Espagne » (n°127, 2015/3) : Elodie Richard, Charlotte Vorms, « Les historiens pris dans les conflits de mémoire », Vingtième siècle : « Histoire et conflits de mémoire en Espagne » (n°127, 2015/3), pp. 3-12. 

Chapitres de livre
  • « Ilustración, liberalismo, historicismo. Las concepciones del derecho y de su elaboración en los trabajos de la Real Academia de Ciencias Morales y Políticas de España (1857-1889) », in Geneviève Verdo, Federica Morelli, Elodie Richard (Dir.), Nápoles en América. Ilustración y cultura jurídica en el mundo hispánico (siglos XVIII y XIX), Lima, éditions de l’Institut Français des Etudes Andines, Bogotá, Editorial La Carreta, 2013.

Articles
  • Elodie Richard, Charlotte Vorms, « Retour sur quatre-vingts ans d’histoire de l’Espagne, de la Seconde République à la transition », Vingtième siècle. Revue d’histoire, n°127, 2015/3, pp. 13-41.

  •  «The Royal Academy of moral and political sciences and the emergence of social sciences in Spain (1857-1923) », Empiria. Revista de metodología de ciencias sociales, Universidad Nacional de Educación a Distancia (UNED), núm 31, 2015 (mayo-agosto), pp. 35-78.

  • « Entretien avec le romancier Isaac Rosa », Vingtième siècle. Revue d’histoire, n°127, 2015/3, pp. 77-84.

  • « La déportation pénale comme alternative à la prison. Un concours de l’Académie espagnole des sciences morales et politiques (1875) », Hypothèses, Travaux de l’Ecole doctorale d’histoire, Publications de la Sorbonne, 2002, pp. 99-109.

  • « Entre le savant et le politique : l’Académie royale des Sciences Morales et Politiques, Espagne, 1857-1868 », Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin, n°7, hiver 2003, Université de Paris 1-Sorbonne, pp. 79-91.

Actes de colloque
  • « Science sociale et doctrine juridique : les travaux de l’Académie espagnole des Sciences Morales et Politiques sur la famille (1860-1889) », Colloque international en hommage au Professeur François-Xavier Guerra, 14-15 novembre 2003, in Annick Lempérière (dir.)Penser l’histoire de l’Amérique latine. Hommage à François-Xavier Guerra,  Publications de la Sorbonne, 2012, pp. 102-112

  • « La bienfaisance publique selon Gerando. Les racines administratives et savantes de l’observation et de la classification des pauvres (1820-1840) » in Jean-Luc Chappey, Carole Christen et Igor Moullier (dir.), Joseph-Marie de Gérando (1772-1842), Connaître et réformer la société, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, pp. 249-262.

Traductions
  • Clavero, Bartolome, « Désolation de la chimère à Mexico », in Juan Carlos Garavaglia, Jean-Frédéric Schaub, Justice, lois, coutumes, Paris, EHESS, 2005.

  • Garavaglia, Juan Carlos, « La justice rurale à Buenos Aires dans la première moitié du XIXe siècle (structure, fonctions et pouvoirs locaux) », in Juan Carlos Garavaglia, Jean-Frédéric Schaub, Justice, lois, coutumes, Paris, EHESS, 2005.

  • Fradkin, Raúl, « Coutume loi et relations sociales dans la campagne de Buenos Aires (XVIII et XIXe siècle) », in Juan Carlos Garavaglia, Jean-Frédéric Schaub, Justice, lois, coutumes, Paris, EHESS, 2005.

  • Petit, Carlos, « Detrimentum publicae. Constitution de l’Espagne en Guinée », in Juan Carlos Garavaglia, Jean-Frédéric Schaub, Justice, lois, coutumes, Paris, EHESS, 2005.

Formation et expérience professionnelle

Formation et diplômes
  • Doctorat d’histoire de l’Université Paris 1-Sorbonne : « L’esprit des lois. Droit et sciences sociales à l’Académie royale des sciences morales et politiques d’Espagne (1857-1923) » (2008), sous la direction de Bernard Vincent. Prix de thèse de la Maison d’Auguste Comte (2009)
  • Membre de l’Ecole des hautes études hispaniques et ibériques de la Casa de Velázquez (2003-2005)
  • Agrégation d’histoire (1999)
  • Diplômée de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (1996). Section : Recherche enseignement
Enseignement
  • Professeur d’histoire-géographie, Lycée polyvalent Galilée (Gennevilliers) (2009-2010)
  • ATER, Université Paris Ouest-Nanterre La Défense (2007-2009)
  • ATER, EHESS, Centre de Recherches Historiques (2005-2007)
  • Monitorat d’enseignement supérieur à l’Université Paris-1 Sorbonne, UFR d’histoire (2000-2003)

Animation de projet de recherche

  • Post-doctorat, programme ANR « Définition et gestion des populations vulnérables depuis 1900 » (responsable Paul-André Rosental, groupe ESOPP, CRH-EHESS), 2010-2012.
  • Co-organisatrice du projet A.C.I. Jeunes Chercheurs, CNRS, 2003 : « ‘La route de Naples aux Indes occidentales’ : Culture politique, constitutionnalisme et codification dans le monde hispanique au XIXe siècle » (ACI-JC 6015), sous la direction de Geneviève Verdo (CRALMI, Université Paris 1-Sorbonne).
EHESS
CNRS

 

Motion du LIER-FYT concernant le projet de loi sur les retraites et la LPPR

 

Les membres statutaires et les représentantes des doctorant·e·s du Laboratoire interdisciplinaire d’études sur les réflexivités – Fonds Yan Thomas (LIER-FYT, EHESS-CNRS, FRE 2024), réuni·e·s en Assemblée générale le 21 janvier 2020, et ses doctorant·e·s, réuni·e·s (via un vote électronique les 22 et 23 janvier 2020), déclarent leur opposition au projet de loi sur les retraites, aux orientations qui prévalent dans la préparation du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) et aux décrets d’application de la loi de transformation de la fonction publique.

Ces prétendues réformes qui poussent plus loin encore le démantèlement de l’État social, la dislocation du service public et la mise au pas de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui plongent un peu plus les jeunes dans la précarité, aggravent les inégalités de statut et de condition et vouent un plus grand nombre d’ancien·ne·s à vivre dans le besoin, nous touchent, nous qui pratiquons les sciences sociales, à un point névralgique. Car les institutions de l’État social et du service public et les sciences sociales sont inextricablement liées : elles résultent d’une même transformation historique qui, à travers des crises et des luttes sociales, a conduit dans nos sociétés à toujours davantage d’intégration et de solidarité. La protection sociale et l’existence d’un secteur public ont progressivement exprimé et réalisé cette tendance sur le plan de l’organisation sociale, tandis que les sciences sociales contribuent à en renforcer les effets dans la conscience collective en même temps qu’elles en mesurent les limites et aident à les surmonter. Cette transformation est loin d’être achevée. Elle se heurte, avec notamment la crise écologique, à des défis considérables qui rendent les sciences sociales plus nécessaires que jamais. Inscrire les réformes en cours dans l’histoire longue de nos sociétés les révèle ainsi dans ce qu’elles sont : des régressions. Dans l’immédiat, il est indispensable que nous y opposions notre refus. Mais au-delà de cette mobilisation nécessaire, nous affirmons notre détermination à continuer notre métier, celui des sciences sociales, dans le cadre du service public d’enseignement supérieur et de recherche. Nous refusons de voir notre fonction sociale réduite aux exigences d’une ingénierie gestionnaire destinée à asservir la vie sociale aux logiques de marché plutôt que d’y favoriser l’épanouissement du bien commun.

Pour ces raisons,

1) Nous appelons chacun·e à soutenir les mobilisations contre la réforme des retraites et contre la transformation de la fonction publique et de l’enseignement supérieur et de la recherche, à participer aux assemblées générales et aux journées d’action interprofessionnelle et à faire preuve de solidarité, notamment en contribuant aux caisses de grève, avec les secteurs professionnels qui portent actuellement l’essentiel de l’effort de mobilisation.

2) Nous demandons aux institutions d’enseignement supérieur dans lesquelles nous exerçons de mettre en place des règles claires qui permettent aux étudiant·e·s de s’engager, sans être pénalisé·e·s, dans le mouvement qui a pour enjeu leur avenir. (Ces règles doivent, à notre sens, prendre la forme d’un réaménagement des modalités et des temps d’enseignement et d’apprentissage plutôt que de procédures de validation automatique des compétences et savoirs acquis.

3) Nous réclamons que le gouvernement sursoie au projet de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche et organise une concertation digne de ce nom, afin de définir collectivement les conditions d’une véritable refondation de l’enseignement supérieur et de la recherche et d’en déterminer le calendrier et les moyens, dans le respect des qualifications et des vocations de ceux qui y consacrent toute leur énergie et en tenant compte de la diversité des besoins sociaux en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Nous mandatons la direction de notre unité à signer l’« Appel à signature des Directions de laboratoire de recherche pour un moratoire sur la LPPR et pour la tenue d’États généraux de la Recherche et de l’Enseignement supérieur » (voir ici).

Motion adoptée par l’Assemblée générale du LIER-FYT le 21 janvier 2020 par 20 votes favorables et 2 abstentions, et par l’Assemblée générale des doctorant·e·s du LIER-FYT (via un vote électronique) le 22 et 23 janvier 2020 par 32 votes favorables (aucune abstention, ni vote défavorable).


 

LIER-FYT
Laboratoire interdisciplinaire
d'études sur les réflexivités - Fonds Yan Thomas
Directeur: Cyril Lemieux
Directrice adjointe : Julia Christ
A629 - 54 Boulevard Raspail 75006 Paris

Tel : 33 (0) 1 49 54 20 61
Prtncipaux contacts : voir ici

 

Si vous souhaitez recevoir les informations relatives aux activités du LIER-FYT et de ses membres, nous vous invitons à vous inscrire sur notre liste de diffusion en envoyant un message à l'adresse:
lier-fyt_info-request[at]ehess.fr