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Barbara Biscotti

Barbara Biscotti
Italie
Centre(s) de rattachement : Pôle droit

Coordonnées professionnelles

 

Dipartimento di Giurisprudenza, Università degli Studi di Milano – Bicocca, piazza dell’Ateneo Nuovo, 1, 20126 Milano (Italie)

barbara.biscotti[at]unimib.it

Barbara Biscotti est professeure associée de Droit romain et d'Histoire du droit romain à l’Université de Milano – Bicocca et d’Institutions de droit romain à l’École préparatoire des officiers de la Police Financière (Bergamo). Docteure en Droit romain et droits de l’antiquité, elle aborde aussi des thèmes liés à la contemporanéité dans une dimension historique de droit comparé.

Ses recherches actuelles concernent en particulier la théorie des institutions, avec une attention particulière portée aux rapports entre différentes idées de la liberté et des institutions et le développement de la notion de dictature.

Elle est éditrice de la collection « Les grands procès de l’histoire ».

Elle s’occupe également de projets liés aux études de genre, en tant que membre du Centre interdépartemental pour les études de genre de l’Université de Milano – Bicocca.

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Barbara Biscotti è professore associato di Diritto romano e Storia del diritto romano all’Università di Milano – Bicocca e di Istituzioni di diritto romano presso l’Accademia degli allievi ufficiali della Guardia di Finanza (Bergamo). Dottore di ricerca in Diritto romano e diritti dell’antichità, si occupa tuttavia anche di temi della contemporaneità in una prospettiva storico-comparatistica.

Le sue attuali ricerche riguardano in particolare la teoria delle istituzioni, con un’attenzione particolare al tema dei rapporti tra diverse idee di libertà e istituzioni e allo sviluppo della nozione di dittatura.

È curatrice della collana « I grandi processi della storia ».

Si occupa inoltre di progetti legati agli studi di genere, in quanto membro del Centro interdipartimentale per gli studi di genere dell’Università di Milano – Bicocca.

 


Parmi les dernières publications

Ouvrages


Catilina. Strategie del processo politico, « Les grands procès de l’histoire », Pubblicazioni del Corriere della Sera, Milan, 2019, 1-160.

Giovanna d’Arco. Una donna tra fede e disobbedienza (avec P. Napoli), « Les grands procès de l’histoire », Pubblicazioni del Corriere della Sera, Milan, 2019, 1-160.

 

Scritti in onore di Alberto Maffi, Turin, Giappichelli, 2018, ed., Kállistos Nómos.

Curare bona. Tutela del credito e custodia del patrimonio tra creditori e debitore. Aspetti generali, ed. CUEM, Milan, 2008, 1-276.

Produzione e scienza del diritto: storia di un metodo (avec A. Cenderelli), Giappichelli, Turin, 2005 (part II, La giurisprudenza romana modello di logica giuridica), 147-245.

Dal pacere ai pacta conventa. Aspetti sostanziali e tutela del fenomeno pattizio dall’epoca arcaica all’editto giulianeo, Giuffré, Milan, 2002, 1- 486.


Articles

Memoria civica e rappresentazione del potere. Il dittatore e il cavallo, La dittatura romana. II (ed. L. Garofalo), Jovene, Naples 2018, 137-231.

« Quarant’anni di studio e insegnamento dei diritti dell’antichità. Barbara Biscotti dialoga con Alberto Maffi », in B. Biscotti, ed., Kállistos Nómos. Scritti in onore di Alberto Maffi, Torino, Giappichelli, 2018, XI-XXX.


Barbara Biscotti & Paolo Napoli, « Giovanna d’Arco. Una donna tra fede e disobbedienza », Coll. « I grandi processi della storia», Milano, Corriere della Sera, 2019, 1-157.

Sopravvenienze, rischio contrattuale, litora e concessioni, tra diritto privato e diritto pubblico, Iuris Antiqui Historia. An International Journal on Ancient Law, 10, 2018, 11-41.

In Decorosa Mente. Il D.A.SPO. e gli spazi urbani dilaniati tra sicurezza e jouissance, La Rivista di Engramma, 156, mai-juin 2018, http://www.engramma.it/eOS/index.php?id_articolo=3432.

Crit. à Yan Thomas, “La Mort du père. Sur le crime de parricide à Rome” (Albin Michel: Paris), blog di Studi sulla Questione Criminale Online, https://studiquestionecriminale.wordpress.com/2018/04/16/yan-thomas-la-mort-du-pere- sur-le-crime-de-parricide-a-rome-albin-michel-paris-recensione-di-barbara-biscotti-universita-di- milano-bicocca, 21 avril 2018.

La sicurezza urbana e i suoi custodi (il sindaco, il questore e il prefetto). Un contributo interdisciplinare sul c.d. decreto Minniti (avec C. Ruga Riva, R. Cornelli, P. Rondni, A. Squazzoni), Diritto Penale Contemporaneo, 4, 2017, 224-250.

What kind of monster or scourge are you?”. Parricide and Patricide in Roman Law and Society, “Honour Thy Father and Thy Mother”: History of Violence Against Parents (edd. M. Muravyeva-R. Toivo), Palgrave Mac Millan, London, 2017, 1- 25.

Dei Beni. Punti di vista storico-comparatistici su una questione preliminare alla discussione in tema di ‘beni comuni’, I beni di interesse pubblico nell’esperienza giuridica romana (ed. L. Garofalo), I, Jovene, Naples, 2016, 1-83

Curatore e “amministrazione interimistica” dell’eredità giacente. Spunti per una riflessione storico-comparatistica, Scritti per Alessandro Corbino (ed. I. Piro), I, Libellula Edizione, Tricase, 2016, 245-276.

Ermeneutica contrattuale, conseguenze pratiche, scelte politiche. Lo strano caso dell’acquisto del lago di Bracciano tra dati archeologici e riflessioni giuridiche, Jus – Rivista di Scienze giuridiche, 2, 2014, 209-230.

Dispositivo e parte motiva della sentenza: idee vecchie e nuove, Il giudice privato nel processo civile romano. Omaggio ad Alberto Burdese (ed. L. Garofalo), CEDAM, Padoue, 2012, 273-331.

Il valore giuridico della parola nel teatro romano. Parole magiche e parole vincolanti tra superstizione e sacralità, Estudios sobre teatro romano: el mundo de los sentimientos y su expresiòn (ed. R. Lòpez Gregoris), Libros Pòrtico ed., Saragosse, 2012, 399-422.

EHESS
CNRS

 

Motion du LIER-FYT concernant le projet de loi sur les retraites et la LPPR

 

Les membres statutaires et les représentantes des doctorant·e·s du Laboratoire interdisciplinaire d’études sur les réflexivités – Fonds Yan Thomas (LIER-FYT, EHESS-CNRS, FRE 2024), réuni·e·s en Assemblée générale le 21 janvier 2020, et ses doctorant·e·s, réuni·e·s (via un vote électronique les 22 et 23 janvier 2020), déclarent leur opposition au projet de loi sur les retraites, aux orientations qui prévalent dans la préparation du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) et aux décrets d’application de la loi de transformation de la fonction publique.

Ces prétendues réformes qui poussent plus loin encore le démantèlement de l’État social, la dislocation du service public et la mise au pas de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui plongent un peu plus les jeunes dans la précarité, aggravent les inégalités de statut et de condition et vouent un plus grand nombre d’ancien·ne·s à vivre dans le besoin, nous touchent, nous qui pratiquons les sciences sociales, à un point névralgique. Car les institutions de l’État social et du service public et les sciences sociales sont inextricablement liées : elles résultent d’une même transformation historique qui, à travers des crises et des luttes sociales, a conduit dans nos sociétés à toujours davantage d’intégration et de solidarité. La protection sociale et l’existence d’un secteur public ont progressivement exprimé et réalisé cette tendance sur le plan de l’organisation sociale, tandis que les sciences sociales contribuent à en renforcer les effets dans la conscience collective en même temps qu’elles en mesurent les limites et aident à les surmonter. Cette transformation est loin d’être achevée. Elle se heurte, avec notamment la crise écologique, à des défis considérables qui rendent les sciences sociales plus nécessaires que jamais. Inscrire les réformes en cours dans l’histoire longue de nos sociétés les révèle ainsi dans ce qu’elles sont : des régressions. Dans l’immédiat, il est indispensable que nous y opposions notre refus. Mais au-delà de cette mobilisation nécessaire, nous affirmons notre détermination à continuer notre métier, celui des sciences sociales, dans le cadre du service public d’enseignement supérieur et de recherche. Nous refusons de voir notre fonction sociale réduite aux exigences d’une ingénierie gestionnaire destinée à asservir la vie sociale aux logiques de marché plutôt que d’y favoriser l’épanouissement du bien commun.

Pour ces raisons,

1) Nous appelons chacun·e à soutenir les mobilisations contre la réforme des retraites et contre la transformation de la fonction publique et de l’enseignement supérieur et de la recherche, à participer aux assemblées générales et aux journées d’action interprofessionnelle et à faire preuve de solidarité, notamment en contribuant aux caisses de grève, avec les secteurs professionnels qui portent actuellement l’essentiel de l’effort de mobilisation.

2) Nous demandons aux institutions d’enseignement supérieur dans lesquelles nous exerçons de mettre en place des règles claires qui permettent aux étudiant·e·s de s’engager, sans être pénalisé·e·s, dans le mouvement qui a pour enjeu leur avenir. (Ces règles doivent, à notre sens, prendre la forme d’un réaménagement des modalités et des temps d’enseignement et d’apprentissage plutôt que de procédures de validation automatique des compétences et savoirs acquis.

3) Nous réclamons que le gouvernement sursoie au projet de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche et organise une concertation digne de ce nom, afin de définir collectivement les conditions d’une véritable refondation de l’enseignement supérieur et de la recherche et d’en déterminer le calendrier et les moyens, dans le respect des qualifications et des vocations de ceux qui y consacrent toute leur énergie et en tenant compte de la diversité des besoins sociaux en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Nous mandatons la direction de notre unité à signer l’« Appel à signature des Directions de laboratoire de recherche pour un moratoire sur la LPPR et pour la tenue d’États généraux de la Recherche et de l’Enseignement supérieur » (voir ici).

Motion adoptée par l’Assemblée générale du LIER-FYT le 21 janvier 2020 par 20 votes favorables et 2 abstentions, et par l’Assemblée générale des doctorant·e·s du LIER-FYT (via un vote électronique) le 22 et 23 janvier 2020 par 32 votes favorables (aucune abstention, ni vote défavorable).


 

LIER-FYT
Laboratoire interdisciplinaire
d'études sur les réflexivités - Fonds Yan Thomas
Directeur: Cyril Lemieux
Directrice adjointe : Julia Christ
A629 - 54 Boulevard Raspail 75006 Paris

Tel : 33 (0) 1 49 54 20 61
Prtncipaux contacts : voir ici

 

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lier-fyt_info-request[at]ehess.fr