Membres | Doctorants

Dario Fiorentino

Dario Fiorentino
Doctorant Pôle droit
Discipline : Droit et société
Institution(s) de rattachement : EHESS
Laboratoire(s) de rattachement : LIER-FYT

Coordonnées professionnelles

LIER-FYT - 105 Boulevard Raspail – 75006 Paris

dariofiorentino83[at]gmail.com

Titre de la thèse

"Le procès contre le mouvement politique "Autonomia Operaia" (1979-1987): essai de reconstruction et d'analyse du paradigme judiciaire de l'Italie des années de plomb".

 

Parcours

Dario Fiorentino est actuellement doctorant en "droit et société" au LIER-FYT (EHESS) sous la direction de Paolo Napoli.

Il a obtenu une licence et un master en droit à l’Université de Lecce en Italie. Il a ensuite entrepris un parcours à l’Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris, où il a obtenu un master 2 en Etudes Politiques avec la mention « très bien ». Ses intérêts varient entre l’histoire du droit, la sociologie du droit et la théorie des systèmes.

 

Séminaires et colloques

 

Février 2015 : intervention au séminaire de Paolo Napoli « Le délit politique, une histoire de cas et de pouvoir »

Mai 2016 : intervention à l’atélier doctoral du IMM-CENJ

Janvier 2017 : intervention au séminaire doctoral de l’Ecole française de Rome « Le eccezioni intermedie »

Mars 2017 : intervention au séminaire de casuistique « Lus et relus. Exercices de réflexion inter-temporelle » sur Francesco Calasso, « I glossatori e la teoria della sovranità »

Février 2018 : intervention au Congrès « Ecologia del non-sapere », Centro di studi sul rischio, Lecce

Avril 2018 : intervention au séminaire de casuistique « Lus et relus. Exercices de réflexion inter-temporelle » sur Niklas Luhmann, La légitimation par la procédure.

 

Publications

Xenia Chiaramonte & Dario Fiorentino, Il caso 7 aprile. Il processo politico dall'Autonomia Operaia ai No Tav, Sesto San Giovanni, Mimesis, coll. « Law without Law », 2019.


Dario Fiorentino & Xenia Chiaramonte, « L'officina della criminalizzazione », Studi sulla questione criminale, 3 avril 2019. Disponible en ligne.

 

Dario Fiorentino, « Il processo politico tra rovine e memoria del diritto. Una ridefinizione sistemica del processo politico », Studi sulla questione criminale, 24 mai 2019.

 

Procès politiques en Italie pendant les années de plomb : le cas de la poursuite judiciaire contre le mouvement « Autonomia Operaia » , Clio@Themis 12/2017

 

Il contratto di successo pedagogico. Neoliberalismo educativo à la française, Studi sulla questione criminale, online, 06/2018

 

Conflittualità sociale e funzione immunizzante del diritto: qualche nota per una lettura sistemica della repressione penale politica nelle società complesse, 2018, in “Violenza Politica: una ridefinizione del concetto oltre la depoliticizzazione" a cura di Alessandro Senaldi e Xenia Chiaramonte, collana Horisma (en cours de publication)

EHESS
CNRS

 

Motion du LIER-FYT concernant le projet de loi sur les retraites et la LPPR

 

Les membres statutaires et les représentantes des doctorant·e·s du Laboratoire interdisciplinaire d’études sur les réflexivités – Fonds Yan Thomas (LIER-FYT, EHESS-CNRS, FRE 2024), réuni·e·s en Assemblée générale le 21 janvier 2020, et ses doctorant·e·s, réuni·e·s (via un vote électronique les 22 et 23 janvier 2020), déclarent leur opposition au projet de loi sur les retraites, aux orientations qui prévalent dans la préparation du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) et aux décrets d’application de la loi de transformation de la fonction publique.

Ces prétendues réformes qui poussent plus loin encore le démantèlement de l’État social, la dislocation du service public et la mise au pas de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui plongent un peu plus les jeunes dans la précarité, aggravent les inégalités de statut et de condition et vouent un plus grand nombre d’ancien·ne·s à vivre dans le besoin, nous touchent, nous qui pratiquons les sciences sociales, à un point névralgique. Car les institutions de l’État social et du service public et les sciences sociales sont inextricablement liées : elles résultent d’une même transformation historique qui, à travers des crises et des luttes sociales, a conduit dans nos sociétés à toujours davantage d’intégration et de solidarité. La protection sociale et l’existence d’un secteur public ont progressivement exprimé et réalisé cette tendance sur le plan de l’organisation sociale, tandis que les sciences sociales contribuent à en renforcer les effets dans la conscience collective en même temps qu’elles en mesurent les limites et aident à les surmonter. Cette transformation est loin d’être achevée. Elle se heurte, avec notamment la crise écologique, à des défis considérables qui rendent les sciences sociales plus nécessaires que jamais. Inscrire les réformes en cours dans l’histoire longue de nos sociétés les révèle ainsi dans ce qu’elles sont : des régressions. Dans l’immédiat, il est indispensable que nous y opposions notre refus. Mais au-delà de cette mobilisation nécessaire, nous affirmons notre détermination à continuer notre métier, celui des sciences sociales, dans le cadre du service public d’enseignement supérieur et de recherche. Nous refusons de voir notre fonction sociale réduite aux exigences d’une ingénierie gestionnaire destinée à asservir la vie sociale aux logiques de marché plutôt que d’y favoriser l’épanouissement du bien commun.

Pour ces raisons,

1) Nous appelons chacun·e à soutenir les mobilisations contre la réforme des retraites et contre la transformation de la fonction publique et de l’enseignement supérieur et de la recherche, à participer aux assemblées générales et aux journées d’action interprofessionnelle et à faire preuve de solidarité, notamment en contribuant aux caisses de grève, avec les secteurs professionnels qui portent actuellement l’essentiel de l’effort de mobilisation.

2) Nous demandons aux institutions d’enseignement supérieur dans lesquelles nous exerçons de mettre en place des règles claires qui permettent aux étudiant·e·s de s’engager, sans être pénalisé·e·s, dans le mouvement qui a pour enjeu leur avenir. (Ces règles doivent, à notre sens, prendre la forme d’un réaménagement des modalités et des temps d’enseignement et d’apprentissage plutôt que de procédures de validation automatique des compétences et savoirs acquis.

3) Nous réclamons que le gouvernement sursoie au projet de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche et organise une concertation digne de ce nom, afin de définir collectivement les conditions d’une véritable refondation de l’enseignement supérieur et de la recherche et d’en déterminer le calendrier et les moyens, dans le respect des qualifications et des vocations de ceux qui y consacrent toute leur énergie et en tenant compte de la diversité des besoins sociaux en matière d’enseignement supérieur et de recherche. Nous mandatons la direction de notre unité à signer l’« Appel à signature des Directions de laboratoire de recherche pour un moratoire sur la LPPR et pour la tenue d’États généraux de la Recherche et de l’Enseignement supérieur » (voir ici).

Motion adoptée par l’Assemblée générale du LIER-FYT le 21 janvier 2020 par 20 votes favorables et 2 abstentions, et par l’Assemblée générale des doctorant·e·s du LIER-FYT (via un vote électronique) le 22 et 23 janvier 2020 par 32 votes favorables (aucune abstention, ni vote défavorable).


 

LIER-FYT
Laboratoire interdisciplinaire
d'études sur les réflexivités - Fonds Yan Thomas
Directeur: Cyril Lemieux
Directrice adjointe : Julia Christ
A629 - 54 Boulevard Raspail 75006 Paris

Tel : 33 (0) 1 49 54 20 61
Prtncipaux contacts : voir ici

 

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